I-Familia : identifier les personnes disparues par la recherche ADN en parentalité

L’identification des restes humains appartenant à des personnes disparues reste un processus difficile en génétique médico-légale. Lorsque qu’un corps ou des restes humains non identifiés sont découverts, une comparaison entre le profil ADN post-mortem (obtenu à partir de prélèvements de tissus biologiques lors de l’autopsie) et le profil ADN ante-mortem (classiquement obtenu à partir d’objets personnels de la personne disparue ou d’un échantillon médical antérieur) est la plus méthode fiable d’identification [1].

Un certain nombre de pays ont mis en place des programmes nationaux d’identification des personnes disparues grâce aux analyses ADN qui sont très efficaces lorsque la disparition d’individus et la découverte de restes humains non identifiés se produisent dans le même pays. Cependant, de nombreuses enquêtes restent non-résolues même lorsque toutes les pistes nationales ont été étudiées.

La coopération internationale dans les enquêtes sur les personnes disparues est donc fortement conseillée à la lumière de l’augmentation des migrations mondiales, des conséquences de la criminalité transnationale et de la traite des êtres humains croissantes, de la vulnérabilité des migrants et des réfugiés, et du risque élevé de ces derniers d’être victimes d’un acte criminel.

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